La rentrée s’avère encore une fois chaotique : classes surchargées quel que soit le niveau et des élèves de seconde sans affectation en particulier en LP. La hausse démographique sur le département n’a pas été anticipée et les établissements scolaires sont saturés. Les conditions de travail des communautés éducatives se trouvent extrêmement dégradées.
La rentrée s’avère encore une fois chaotique : classes surchargées quel que soit le niveau et des élèves de seconde sans affectation en particulier en LP. La hausse démographique sur le département n’a pas été anticipée et les établissements scolaires sont saturés. Les conditions de travail des communautés éducatives se trouvent extrêmement dégradées.
RENTRÉE 2024 : Nos revendications doivent désormais s’appliquer !
Après la claque aux élections européennes, la dissolution manquée et la nouvelle claque aux élections législatives… ce pouvoir n’accepte toujours pas d’avoir perdu. Les conditions de rentrée, elles, se suivent et se dégradent. La ministre démissionnaire n’essaie même plus de faire croire qu’il y aura un·e enseignant·e dans chaque classe ou que le budget suffira à financer notre École… sans parler des contre-réformes en cours. Nous avons besoin de Services publics de qualité, notamment l’Éducation. Le temps est venu de faire appliquer nos revendications !
Dès cette rentrée,
construisons une dynamique de mobilisation pour faire appliquer les revendications de la CGT Educ’action
Toutes et tous en grève le 10 septembre
Refusons collectivement de faire passer les évaluations nationales
Portons un autre projet d’école
Plus que jamais nous savons que les victoires ne pourront venir que grâce à un renforcement du syndicalisme de lutte. Se syndiquer c’est contrer le projet d’École de l’extrême droite, contrer celui des gouvernements qui se succèdent depuis plusieurs décennies, participer à l’activité de terrain quotidienne pour gagner sur nos revendications.
Et si j'osais la CGT Éduc'action
Contre l'extrême droite, la CGT se mobilise et propose aux salarié·es de s’organiser dans tous les lieux de travail pour gagner sur nos revendications et met à votre disposition du matériel militant qui sera mis à jour régulièrement.
Chaque militant·e CGT dans une entreprise ou une administration peut changer la donne : vos collègues vous connaissent et vous font confiance. Ils ont confiance dans la CGT grâce à votre travail de proximité toute l'année. Tuto "Je suis CGT, à moi de jouer"
Pas une voix ne doit aller à l’extrême droite et ses alliés.
C’est pourquoi la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à battre le RN et faire en sorte qu’il ait le moins d’élu·es possibles.
Au-delà du vote aux élections législatives pour éviter le pire avec le RN, c’est en imposant une transformation de la société au service de la justice sociale que nous écarterons durablement l’extrême droite et le fascisme du pouvoir.
Pour cela, la CGT Éduc’action portera ses revendications pour les élèves et les personnels, pour une société et une École émancipatrices. C’est par la mobilisation sociale, quel qu’en soit le résultat, que nous pourrons imposer nos revendications.
La CGT Éduc’action appelle les personnels à un sursaut, à se réunir et à se mobiliser pour exiger la mise en œuvre de nos revendications, mais aussi à se joindre aux manifestations. Elle appelle à manifester le dimanche 23 juin prochain à l’appel des organisations féministes et syndicales et à se mobiliser massivement le 27 juin, y compris par la grève, contre le « Choc des savoirs », le projet de réforme de la Fonction publique et pour nos revendications
Cela fait plusieurs années que l’extrême droite, dont le RN est le fer de lance, fait de l’entrisme dans l’Éducation nationale via des associations de parents d’élèves ou des syndicats. Ils font de l’École un des axes de leur projet idéologique. Leurs propositions sont dangereuses et vont à l’encontre du projet porté par la CGT Éduc’action.
Nos revendications sont à l’opposé de celles du RN et de l’École que les gouvernements successifs mettent en place depuis plus d’une décennie.
Défendons l’École publique et imposons des réformes qui en feront une École émancipatrice et non un instrument de tri social et culturel !
DÉFENDONS L’ÉCOLE PUBLIQUE ET IMPOSONS DES RÉFORMES QUI EN FERONT UNE ÉCOLE ÉMANCIPATRICE ET NON UN INSTRUMENT DE TRI SOCIAL ET CULTUREL !
C’est avec une énorme colère que la CGT de l’Essonne accueille les résultats des élections européennes et l’annonce de la dissolution, alors qu’elle alerte en vain depuis des années.
Emmanuel Macron en porte la responsabilité.
Il n’a cessé de banaliser le Rassemblement National, en reprenant ses thèses, et mène avec le patronat une politique sociale violente qui accrédite l’idée que la seule alternative serait l’extrême droite.
En décidant d’organiser des élections législatives en trois semaines à la veille des Jeux Olympiques et après les premiers départs en vacances, le président de la République joue, encore une fois, avec le feu.
Nous appelons l’ensemble de nos syndicats et de nos syndiqués, à discuter, partager, informer leurs collègues de travail sur l’imposture sociale du rassemblement nationale et de l’extrême droite.
L’extrême droite est l’ennemie des travailleuses et de travailleurs !
Pour preuve les députés ont voté :
- Contre l’augmentation du smic.
- Contre l’indexation du smic sur l’inflation.
- Contre la revalorisation des pensions de retraites.
- Contre la gratuité des cantines.
- Contre le gel des loyers.
- Contre la taxation des plus riches.
- Pour la réduction des droits liés au chômage.
La CE de l’UD appelle également tous nos syndiqués à participer à toutes les initiatives, rassemblements, manifestations, prises de parole…
➢ Manifestation intersyndicale régionale samedi 15 juin à 14h Place de la république -Nation. (une intersyndicale 91 est prévu le 17juin)
Aussi nous demandons à l’ensemble de nos élu-es et mandaté-es de prioriser la discussion avec les salarié-es plutôt que les instances non essentielles. La CGT est une cible de l’extrême droite et si cette dernière arrive au pouvoir, nous pouvons déjà craindre une aggravation des attaques violentes contre nos droits et nos militants.
A l’instar du monde syndical, depuis la lutte contre la réforme des retraites, il est vital qu’un rassemblement progressiste devienne une évidence pour chacun.
Le monde du travail est en attente de réelles perspectives.
- L’urgence sociale et environnementale
- Des propositions fortes pour augmenter les salaires et les pensions
- Défendre notre industrie et nos services publics
- Gagner le droit à la retraite à 60 ans
L’extrême droite obtient presque 40% des suffrages exprimés aux élections européennes. Les prochaines élections législatives laissent craindre une arrivée au pouvoir imminente du Rassemblement national.
Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l’immigration responsable de tous les problèmes de l’école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière un discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme.
Manifestation en région parisienne - 13h Sorbonne
Nos organisations sont mobilisées contre le « Choc des savoirs » depuis plusieurs mois. Nous dénonçons cet ensemble de mesures, du premier degré au second degré, qui dessine les contours d’un modèle d’École passéiste et conservateur. Il vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment par les groupes de niveaux, mais aussi en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en lycée général, technologique ou professionnel, en faisant du brevet une barrière à l’entrée au lycée. Le « Choc des savoirs » est une attaque frontale contre l’Ecole publique. Il est synonyme de retour en arrière sans précédent, en revenant sur les acquis de 60 ans de démocratisation scolaire. C’est aussi une certaine vision de la société qui est esquissée, celle du tri et de l’assignation sociale, dangereuse pour notre démocratie. Un pays où la jeunesse se trouve assignée à ses positions scolaires et sociales court un grave danger démocratique.
Depuis des mois la CGT Éduc’action martèle son opposition au «Choc des savoirs» et à sa mesure emblématique des groupes de niveaux au collège. La parution du décret n’y change rien.
Nous ne voulons pas d’une mesure qui change profondément le sens de nos métiers en organisant un séparatisme scolaire et social. Refus du tri, de l’orientation précoce, d’une évaluation permanente et standardisée, des manuels labellisés et du brevet comme barrière pour accéder au lycée : personnels, familles et élèves sont uni·es et déterminé·es pour y porter un coup d’arrêt.
Grèves, tractages, rassemblements, manifestations, réunions publiques : nous voulons le retrait de cette réforme et nous allons poursuivre la lutte pour qu’elle ne s’applique pas !
CGT Educ’action Versailles
Les personnels ont appris la reprise brutale des HSE et peut- être des IMP non consommées pour la fin de l’année avant une éventuelle redistribution. Concrètement, cela signifie qu’il ne sera plus possible de se faire rémunérer pour des tâches précises (projet pédagogique, sortie, surveillance en dehors des horaires de service, préparation du bac…). Cela fait également suite à la reprise de l’ensemble des briques du pacte non consommées dans les établissements sur décision rectorale en accord avec le ministère. C’est une nouvelle forme de mépris des personnels. Cette décision est prise sans aucune préparation, aucune concertation dans une logique purement budgétaire.
Cela renvoie chaque établissement à son propre mode de fonctionnement en créant une inégalité de fait entre ceux ayant anticipé les répartitions et les autres.
Cela s’inscrit dans une politique budgétaire d’austérité où notre ministère est privé de 700 millions d’euros car l’éducation, c’est une priorité pour le gouvernement, mais sans les moyens.
Les actes de mépris s’accumulent dans une logique insupportable où nous devons faire toujours plus avec moins. C’est inacceptable et les personnels ne l’acceptent pas.
Nous demandons l’arrêt immédiat de cette décision et le maintien des moyens de fonctionnement pour les établissements.
Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action continue d’exiger l’abandon du Choc des
savoirs, l’attribution des heures dédiées aux groupes de niveaux à la baisse des effectifs par classe ; l’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation salariale sans condition, de la
réforme du LP et des évaluations nationales ; l’abandon des suppressions de postes, des fermetures d’écoles et d’établissements, une augmentation indiciaire de 400 € net de l’ensemble des
personnels ; un statut de catégorie B pour les AESH, la titularisation sans condition de concours ni de nationalité.
Dans ce contexte la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à la grève le 2 avril et à se réunir en AG pour débattre de la reconduction.
Lire la suite…
En grève le mardi 2 avril !
Effectifs surchargés, manque d’enseignant·es, pas de remplaçant·es, des enfants en situation de handicap non accompagnés, toujours moins de moyens, tri des élèves en 6ème …
Non au choc des savoirs, oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique
Toutes et tous en grève le mardi 2 avril et inscrivons l’action dans la durée !
Attention !! Modèle de déclaration d'intention de grève à déposer massivement avant ce soir à 23h59 !
Parents, profs, tous et toutes ensemble en AG à Evry le 2 avril à 9h30 à la bourse du travail, place des terrasses de l'Agora !
La CGT Éduc’action Versailles organise une visio à l’échelle académique sur le mouvement intra départemental.
Elle se déroulera mercredi 27 mars de 9h00 à 12h00.
Nos représentant⋅es des 4 départements de l’académie de Versailles pourront répondre à vos questions sur ce mouvement complexe.
Pour y assister, inscrivez-vous en complétant ce formulaire.
Pour consulter notre guide sur le mouvement intra-départemental. Les règles sont communes aux 4 départements de l’académie : 78, 91, 92 et 95.
Le mouvement intradépartemental a commencé ! Vous avez jusqu’au 10 avril (12h) pour faire vos vœux. La CGT éducation vous aide à calculer votre barème ! Répondez aux questions via le lien ci-dessous et envoyez -nous un mail !
Mouvement Intra départemental 2024 (78, 91, 92 et 95) (google.com)
L’administration a mis au point un outil qui vous permet de prendre connaissance des taux d'attractivité des communes de votre département. (Les taux d'attractivité représentant le nombre de demandes par rapport au nombre d'écoles dans la commune).
https://info-mutations.phm.education.gouv.fr/sirh-cmpmo-front/mvt/comparateur/intra
Non à la réduction de l'offre de repas dans les collèges de l'Essonne
!
Au prétexte de la lutte contre le gaspillage, dans les cantines des collèges les portions individuelles ont diminué en quantité. De plus, il est imposé de
choisir entre le laitage et le fruit alors que le gaspillage ne concerne ces éléments que dans de très rares cas. Cette disparition d'une partie du plateau s'accompagne aussi de pénuries
récurrentes des autres éléments du repas. Il est inacceptable que des enfants finissent le temps de midi en fin de service en n’ayant pas mangé à leur encore faim, sans avoir pu disposer d'un
plat chaud complet !
Afin que les élèves mangent à leur faim, nous demandons le retour à cinq composantes et des portions suffisantes, sans augmentation des tarifs.
Nous vous invitons à signer la pétition.
Toutes et tous en.gréve le 6 février ! Toutes les bonnes raisons sont sur l'affiche.Ne pas relâchez la pression, c'est le moment de défendre nos métiers, conditions de travail et nos
salaires.
Lire la suite…
« Choc des savoirs » : non aux mauvaises recettes du passé !
Vous retrouverez ici le communiqué de la CGT sur les annonces d'Attal et le "choc des savoirs".
"Toutes et tous mobilisé·es le 12 décembre !"
"14h Place de la Sorbonne (Paris)"
"18h assemblée générale à la bourse du travail de Paris".
UN ENJEU DE CLASSE ET DE SOCIÉTÉ
La voie professionnelle sous statut scolaire concerne 37% des élèves.
Le LP concentre fortement des populations d’origine sociale défavorisée (57 % des élèves).
Par conséquent, cette réforme va surtout impacter les jeunes issu∙es des milieux populaires. Pour la CGT, la voie professionnelle doit « former l’Homme, le citoyen, le travailleur », or la réforme Macron a pour seule boussole l’employabilité immédiate au détriment des autres missions (éducation, ouverture culturelle, culture professionnelle, citoyenneté…).
L'ensemble des organisations syndicales et la FCPE claquent la porte de la commission spécialisée des lycées.
Nos organisations syndicales FSU (SNUEP, SNES, SNEP), SE-UNSA, SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SGENCFDT, Fep-CFDT, SNALC, Sud éducation, SNEC-CFTC, la CNT-FTE et la FCPE réunies en commission spécialisée des lycées ce mercredi 29 novembre ont dénoncé d'une seule voix et avec force le texte relatif à la transformation profonde des trois années de cursus bac pro et exigent du ministre qu'il renonce à présenter ces textes au Conseil supérieur de l'Éducation du 14 décembre 2023
Vous êtes actuellement une soixantaine d’enseignants du 2nd degré répartis sur l’ensemble des dispositifs UPE2A dans les collèges et les lycées du département.
Alors que l’Essonne connaît depuis plusieurs années une pression démographique inédite et accueille de plus en plus d’élèves allophones nouvellement arrivés, il est plus que jamais essentiel de vous garantir des conditions de travail décentes et de garantir à ces élèves des conditions d’apprentissage favorables.
Vos représentants FSU et CGT vous invitent, à une réunion exceptionnelle de leurs deux instances internes élargies aux enseignants d’UPE2A, le jeudi 21 décembre 2023 de 13h30 à 17h30.
-15,7 millions : la région Ile-de-France
fait les poches des lycées !
La région communique sur une hausse des budgets de 2 millions, mais le chiffre annoncé est purement fictionnel. En effet, la région se prépare à ponctionner les fonds de réserve des lycées ne laissant que 3 mois de fonctionnement. Certains lycées recevront 100 000€ de moins que la somme qui leur avait été annoncée ! Après ces mesures d’écrêtement, le budget des lycées d’Ile de France baisse en réalité de 15,7 millions !
De plus, 7 lycées de Paris sont menacés de fermeture et leurs formations de mesures de transferts, par un « effet dominos », ce projet impactera d’autres établissements. Cette opération n’a qu’un objectif : faire des économies au détriment des élèves et des personnels.
La Dotation de solidarité, qui devrait compenser les inégalités sociales, est toujours calculée à l’intérieur de l’établissement selon différentes catégories (CPGE ; lycée GT ; lycée Pro…) et différents seuils. L’utilisation de médianes différentes selon les publics génère toujours une discrimination des publics les plus fragiles. La politique régionale renforce les inégalités sociales !
Alors que la région communique beaucoup sur le numérique, la vétusté des parcs informatiques, y compris pour des équipements spécifiques pour des enseignements techniques ou industriels, comme par exemple en CAO-PAO, devient critique.
Les fonds de réserve des lycées servaient souvent à pallier aux retards (où aux erreurs) d’investissements de la Région. Cette marge de manœuvre va être limitée par la politique d’écrêtement. La région fait les poches des lycées publics, mais fait le choix de renforcer ses aides aux établissements privés, notamment ceux qui accueillent les publics particulièrement favorisés, comme l’école alsacienne !
La situation des lycées d’Ile de France montre la nécessité d’un plan d’urgence qui ne soit pas un plan de communication !
Montreuil, le 19 novembre 2022
Oralement, certain·es IEN se permettront peut-être comme les années précédentes de donner comme consigne de ne pas placer en GS/CP/CE1 des personnels à temps partiel ou des femmes enceintes. La CGT Education 91 le rappelle : ces consignes ne sont jamais données à l'écrit car c'est une mesure illégale ! Il s'agit d'une discrimination sexiste et d’un délit (article 225-2 du code pénal). La loi protège aussi contre toutes les mesures de représailles ou de rétorsion les personnes qui se sont plaintes de discriminations interdites par la loi ou celles qui en ont été témoins.
Vers une éducation nationale à deux vitesses,
Dans le bassin de Massy-Palaiseau ?
Pour accompagner le projet de spéculation immobilière sur le plateau de Saclay, la Région Ile-de-France et le Rectorat construisent le « nouveau lycée de Palaiseau ». Ce lycée international, à la sectorisation bien particulière bénéficie de toutes les attentions.
Cette rentrée 2022, la région inaugurait seulement deux lycées (Pierrefitte et Palaiseau). Concernant les profils de ces deux lycées, on peut remarquer une différence assez nette. Le lycée international de Palaiseau a la particularité de regrouper des territoires favorisés et un petit bout de Massy, un seul collège REP. Le territoire de Pierrefitte présente un profil exactement à l’opposé, avec assez peu de collèges non classés dans son secteur de recrutement. Nous constatons un écart de financement majeur au niveau du financement par élève : 47,4 millions d’euros pour 1400 places à Palaiseau (91) et 38,7 millions d’euros pour 1200 places à Pierrefitte sur Seine (93). C’est 1600 euros/élèves de plus pour les élèves de ce lycée sélectif !
Pour alimenter en moyens ce nouveau lycée, le Rectorat pioche dans les lycées du bassin.
Le lycée Camille Claudel de Palaiseau voit disparaitre près d’une centaine d’heures de DGH et des postes. Le lycée Parc de Vilgénis de Massy va perdre un demi-poste d'infirmière, toujours au profit du lycée international.
La CGT Éducation soutien les mobilisations (grève, « nuit du lycée »…) des établissements du bassin de Massy-Palaiseau. Ils doivent conserver leurs moyens !
La CGT Éducation 91 appelle à participer à la manifestation du samedi 12 février 2022 qui partira à 10h30 du lycée Camille Claudel.
Evry, le 27 janvier 2022
Des mesures immédiates en direction des écoles et des personnels de l’Éducation Nationale de l’Essonne !
Nous accusons réception de la réponse de Monsieur le Directeur Académique au courrier que nous lui avons adressé le 18 janvier. Nous sommes surpris et indignés à la lecture des réponses qui ne prennent pas la mesure de la détresse professionnelle des enseignant.es de ce département, ni de leurs conditions de travail plus que dégradées.
Nous lui demandions d'entendre les revendications des personnels en envoyant un signal fort à la profession :
1°) Nous lui demandions la suppression des APC (pour la période actuelle dans un premier temps) pour l'ensemble des enseignant.es afin d'alléger la charge de travail, ce à quoi il répond : "Les directeurs d'école peuvent reporter les APC sur une période ultérieure". Ce n'est pas ce que les enseignant.es demandent !
Encore une fois, c'est une manière de se décharger sur les directrices, directeurs d'école. Quand et par quelle voie cette consigne a-t-elle été donnée ? N'est-ce pas là une manière de créer une division entre les collègues. Des collègues se sentiront "obligés" de maintenir les APC et d'autres oseront s'en affranchir, en fonction des circonscriptions et des situations. Non ! La consigne doit être uniforme. La crise sanitaire impacte toutes les écoles.
Les élèves de Lycée Professionnel ne sont pas des variables d’ajustements ! Depuis des mois, les élèves des Lycée Professionnel Mendès-France (Ris-Orangis) et LP Perret (Evry) attendent des réponses de la région sur leur devenir. En effet, le Bac Pro Technicien en Installation des Systèmes Énergétiques et Climatiques (TISEC) serait transféré brutalement au LP Perret d’Evry, qui n’a pourtant pas la place d’accueillir ces élèves. Le lycée Perret serait obligé de fermer des formations ou de transférer sa formation de maçonnerie. Il y a donc un réel risque de voir disparaître une offre de formation qui garantissait jusqu'à présent aux jeunes un avenir professionnel solide ! Des élèves, qui ont commencé leur formation iront la terminer dans une autre ville. Mme Pécresse aurait-elle envisagé cette option pour des élèves de lycée général ?
Amplifions la mobilisation !
Dans l’action le 20 janvier,
préparons une grève massive le 27 janvier !
Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle.
Les annonces faites par le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes. Néanmoins, elles ont montré que la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative a un impact fort, et que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.
Encore une fois, c’est par la presse, le dimanche soir, que les personnels ont été informés des conditions de la rentrée du lundi. Alors que le nombre de cas explosaient, le protocole était une nouvelle fois « allégé ». Le ministre passe visiblement plus de temps à mépriser ses personnels en parlant d'absentéisme pour parler d’arrêts maladies pendant une épidémie qu'à travailler sur un protocole pour protéger l'École, les personnels, les élèves et leurs familles.
Son protocole ne permet pas de protection efficace contre la circulation du virus, en revanche l'Ecole est complètement désorganisée. Les Professeurs des Ecoles qui assurent la direction de leur école, les personnels de la vie scolaire dans les collèges et les lycées se retrouvent surchargés par la gestion des cas contacts et le suivi des différents tests. La désorganisation des groupes classes ne permet plus d'enseigner. La situation chaotique ne permet pas aux familles de s'organiser et génère des tensions.
L’article 2-1 du décret n°82-453 précise "Les chefs de service [IEN dans les écoles, principal ou proviseur dans le 2nd degré], sont chargés, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre des délégations qui leur sont consenties, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité." Dans les collèges et les lycées , l’article R421-10 du code de l’Education renforce cela : " [le chef d’établissement ] prend toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, l'hygiène et la salubrité de l'établissement ;" Les locaux et les équipements doivent être installés et tenus de manière à garantir la sécuritéL es locaux doivent être tenus dans un état constant de propreté et présenter les conditions d'hygiène et de salubrité nécessaires à la santé des personnes Si vous constatez que les conditions sanitaires ne sont pas réunies, vous pouvez exercer votre droit d’alerte et /ou vous déclarer en droit de retrait :
Démographie des lycées : ça craque !
Notre région connait une forte progression démographique. Ni l’Education Nationale, ni le Conseil Régional n’ont mis les moyens pour y faire face. Pour cette rentrée, la région inaugure seulement deux lycées (Pierrefitte et Palaiseau). Concernant les profils de ces deux lycées, on peut remarquer une différence assez nette. Le lycée international de Palaiseau a la particularité de regrouper des territoires favorisés et un petit bout de Massy, un seul collège REP. Le territoire de Pierrefitte présente un profil exactement à l’opposé, avec assez peu de collèges non classés dans son secteur de recrutement.
Alors que le gouvernement occupe l’espace médiatique pour nous enfermer dans des débats autour des questions sanitaires ou sécuritaires, ce sont bien les revendications sociales et salariales qui sont au cœur des préoccupations des personnels en cette rentrée sociale. Face à la précarisation de l’Éducation (perte du pouvoir d’achat, recours aux personnels précaires…), il y a urgence à construire une forte mobilisation pour rompre avec les politiques d’austérité, obtenir sans attendre des revalorisations salariales importantes et sans contrepartie ou stopper la dégradation de nos conditions de travail.
Revalorisations salariales « historiques »… Vraiment?
JM Blanquer vante des augmentations de salaires «historiques». Pourtant, sa « prime d’attractivité » est très insuffisante pour rattraper le décrochage salarial lié à l’effet combiné du gel du point d’indice, de l’inflation et de l’évolution des cotisations sociales. La CGT Éduc’action dénonce autant son montant que sa forme (indemnitaire et non indiciaire) car sa « durée de vie » ne dépendra uniquement que de la volonté des prochains gouvernements. Elle laisse donc un goût amer aux collègues dont beaucoup n’auront plus de perspective d’augmentation. Enfin, que dire une fois de plus de de cette politique indemnitaire sources de concurrence et d’inégalités femmes/hommes par essence.
Pour un plan d’urgence dans l’éducation,
pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail et l’abrogation des réformes Blanquer !
Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre.
Toutes et tous en grève le jeudi 23 septembre !
A l’appel de l’intersyndicale éducation de la Région parisienne réunissant la
CGT Educ’action, FNEC FP-FO, FSU Ile-de-France et SUD éducation
Manifestation à Paris
Départ à 13h30 à JUSSIEU (Métro Jussieu)
La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public : refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée.
Bonne rentrée à tou·te·s
Bravo pour votre concours ! Bienvenu·es dans l’académie de Versailles et dans le département de l’Essonne!
Cette année qui mêle pour vous la formation professionnelle dans vos écoles et les cours à l’INSPE, est particulière et d’une très grande importance pour votre carrière d’enseignant·e.
La CGT est toujours aux côtés des personnels de l’Éducation nationale pour assurer leur défense et les aider à défendre leurs droits et les militantes et les militants sont présent·es dans les écoles, les collèges, les lycées, les services administratifs et bien sûr dans les INSPE.
Ils et elles vous apporteront les compléments d’information nécessaires. Nous serons à vos côtés, tout au long de l’année, comme nous le sommes pour tous les personnels de l’Éducation nationale.
A la CGT Education nous pensons que le collectif est un levier essentiel pour donner ou redonner du sens à notre métier. Il permet de porter haut et fort les valeurs émancipatrices de l'école en laquelle nous croyons, où toutes et tous, nouvelles et nouveaux comme expérimenté·es ont plaisir à venir enseigner.
Vous trouverez dans ce « 4 pages » quelques réponses à des questions que vous pourrez vous poser en tant que stagiaire.
Pour toutes vos questions,
n’hésitez pas à prendre contact avec nous !
En mars dernier, à la suite de plusieurs événements tragiques, le gouvernement annonçait un « grand plan » pour lutter contre les violences entre bandes de jeunes, phénomène qui touche particulièrement notre département. Malheureusement, dans le Comité Technique « Assistance Éducative » nous avons vu que ce n’était que des effets de manche et qu’il n’y a pas de moyens. En effet, alors que notre académie de Versailles connait toujours une explosion démographique avec 2 355 élèves supplémentaires dans les collèges et 5600 dans les lycées, alors qu’un nouveau lycée doit ouvrir dans notre département : il n’y a pas un seul poste d’Assistant·e d‘Education (AED) en plus, mais uniquement des redéploiements du 78 vers le 95 et le 91. L’Essonne recevant 4 postes.
Après deux années scolaires compliquées par la situation sanitaire, un plan d’investissement dans l’Education est indispensable pour l’année prochaine. En rendant plus d’un demi-milliard d’euros à Bercy, en dépensant des milliards pour la formation professionnelle par apprentissage au détriment des lycées professionnels, le gouvernement montre qu’il y a de l’argent ! Pour améliorer nos conditions de travail et nos salaires : mobilisons-nous pour imposer d’autres choix !
Plus d’élèves, moins de postes !
Pour la rentrée prochaine, il y aura 966 élèves supplémentaires dans les écoles, 800 en collège et 1764 dans les lycées. Depuis des années, nous ne sommes pas dotés à la hauteur de la démographie. Dans les collèges et les lycées, uniquement pour maintenir les taux d’encadrements de la rentrée 2016, il manque 250 postes ! Dans le 1er degré, la crise sanitaire actuelle le démontre suffisamment, les moyens de remplacement sont insuffisants.
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Depuis plus d’un an le monde entier est bouleversé par la pandémie de Covid -19 . Cette crise est multiple et a de nombreuses conséquences dans le domaine de la santé en premier lieu, mais aussi sur les questions économiques et sociales ainsi que sur le plan de la démocratie. Elle a mis en avant les limites et les conséquences désastreuses de décennies de politiques libérales menées pour le seul profit des intérêts capitalistes. Chaque jour, nous mesurons l’acharnement que ses chiens de garde mettent en œuvre pour inventer de nouvelles contraintes et de nouvelles diversions afin de masquer leurs échecs face à la gestion de la pandémie. Au lieu de tout mettre en œuvre pour s’unir, au niveau planétaire, afin de se concentrer sur l’éradication du virus, les réflexes des tenants du capitalisme demeurent les mêmes : Tout faire, quoi qu’il en coûte, pour continuer l’accumulation des profits tout en tentant de réduire les libertés.
Plus d’un an après le « On est prêt ! » de Jean Michel Blanquer, la hiérarchie de l’Education Nationale n’est toujours pas préparée. Depuis des mois, le Ministre Blanquer et ses porte-paroles zélés refusaient obstinément d’évoquer et de préparer cette hypothèse. Ils avaient fait le choix de sacrifier la santé des personnels, des élèves et de leurs familles pour privilégier l’économie.
Depuis des mois, le Ministre Blanquer et ses porte-paroles zélés refusaient obstinément d’évoquer et de préparer cette hypothèse. Ils avaient fait le choix de sacrifier la santé des personnels, des élèves et de leurs familles pour privilégier l’économie. Le gouvernement ne peut plus nier la situation sanitaire dans l’Ecole pour éviter d’avoir à prendre les mesures nécessaires. Les écoles et les établissements vont fermer en catastrophe et rien n’est prêt.
L’École inclusive soutenue par le ministère est actuellement un véritable laboratoire de précarisation. Les 11 0000 personnels AESH qui accompagnent un nombre croissant d'élèves en situation de handicap sont soumis à des conditions de vie et de travail extrêmement précaires.
Ce cadre défavorable permet à certaines directions (Dasen et établissements) de dégrader encore les conditions de travail des AESH. Cette politique de gestion purement comptable et déshumanisée nuit à l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Un salaire en dessous du seuil de pauvreté, l’enchaînement de CDD pour un futur CDI… Tout ceci laisse les AESH dans la précarité, sans aucune formation qualifiante ni diplômante pour remplir leurs missions !
À ces difficultés s’ajoutent de fortes et légitimes inquiétudes sur l’avenir des AESH, sur la pérennité de leurs missions et leurs perspectives de carrière, inexistantes à ce jour. À nous collectivement d’imposer nos revendications. Il y a urgence.
La crise sanitaire a démontré que les Services publics étaient indispensables à notre société, à tou∙tes les usager·ères et particulièrement aux plus fragiles. Cette crise a aussi souligné le manque criant de moyens pour leur bon fonctionnement. Si les services hospitaliers sont saturés, c’est avant tout parce qu’ils subissent des années de restrictions budgétaires. De même, si le protocole sanitaire est difficilement applicable dans l’Éducation nationale, c’est parce qu’il manque des personnels et des locaux. Tout ceci entraine une augmentation de la précarité dans toute la Fonction publique. C’est préjudiciable pour tout le monde et fait reposer l’effort principalement sur les seul·es agent·es.
La CGT est à votre côté et organise plusieurs réunions d'informations en visio pour les collègues qui sont intéressé·es ou qui doivent faire ce mouvement.
Nous organisons deux réunions (en visio)
le mercredi 7 avril à 10h et 14h.
Inscrivez vous en nous écrivant à 91@cgteduc.fr, ces réunions sont ouvertes à tous. Nous pourrons ainsi vous épauler et vous conseiller dans l'élaboration de votre mouvement.
N’hésitez pas à consulter notre site et la page dédiée au mouvement départemental 2021. Vous y retrouverez une présentation détaillée de la circulaire, une présentation du barème et une FAQ.
N’hésitez pas à consulter notre 4 pages «aide au calcul du barème »