-15,7 millions : la région Ile-de-France
fait les poches des lycées !
La région communique sur une hausse des budgets de 2 millions, mais le chiffre annoncé est purement fictionnel. En effet, la région se prépare à ponctionner les fonds de réserve des lycées ne laissant que 3 mois de fonctionnement. Certains lycées recevront 100 000€ de moins que la somme qui leur avait été annoncée ! Après ces mesures d’écrêtement, le budget des lycées d’Ile de France baisse en réalité de 15,7 millions !
De plus, 7 lycées de Paris sont menacés de fermeture et leurs formations de mesures de transferts, par un « effet dominos », ce projet impactera d’autres établissements. Cette opération n’a qu’un objectif : faire des économies au détriment des élèves et des personnels.
La Dotation de solidarité, qui devrait compenser les inégalités sociales, est toujours calculée à l’intérieur de l’établissement selon différentes catégories (CPGE ; lycée GT ; lycée Pro…) et différents seuils. L’utilisation de médianes différentes selon les publics génère toujours une discrimination des publics les plus fragiles. La politique régionale renforce les inégalités sociales !
Alors que la région communique beaucoup sur le numérique, la vétusté des parcs informatiques, y compris pour des équipements spécifiques pour des enseignements techniques ou industriels, comme par exemple en CAO-PAO, devient critique.
Les fonds de réserve des lycées servaient souvent à pallier aux retards (où aux erreurs) d’investissements de la Région. Cette marge de manœuvre va être limitée par la politique d’écrêtement. La région fait les poches des lycées publics, mais fait le choix de renforcer ses aides aux établissements privés, notamment ceux qui accueillent les publics particulièrement favorisés, comme l’école alsacienne !
La situation des lycées d’Ile de France montre la nécessité d’un plan d’urgence qui ne soit pas un plan de communication !
Montreuil, le 19 novembre 2022
Oralement, certain·es IEN se permettront peut-être comme les années précédentes de donner comme consigne de ne pas placer en GS/CP/CE1 des personnels à temps partiel ou des femmes enceintes. La CGT Education 91 le rappelle : ces consignes ne sont jamais données à l'écrit car c'est une mesure illégale ! Il s'agit d'une discrimination sexiste et d’un délit (article 225-2 du code pénal). La loi protège aussi contre toutes les mesures de représailles ou de rétorsion les personnes qui se sont plaintes de discriminations interdites par la loi ou celles qui en ont été témoins.
Vers une éducation nationale à deux vitesses,
Dans le bassin de Massy-Palaiseau ?
Pour accompagner le projet de spéculation immobilière sur le plateau de Saclay, la Région Ile-de-France et le Rectorat construisent le « nouveau lycée de Palaiseau ». Ce lycée international, à la sectorisation bien particulière bénéficie de toutes les attentions.
Cette rentrée 2022, la région inaugurait seulement deux lycées (Pierrefitte et Palaiseau). Concernant les profils de ces deux lycées, on peut remarquer une différence assez nette. Le lycée international de Palaiseau a la particularité de regrouper des territoires favorisés et un petit bout de Massy, un seul collège REP. Le territoire de Pierrefitte présente un profil exactement à l’opposé, avec assez peu de collèges non classés dans son secteur de recrutement. Nous constatons un écart de financement majeur au niveau du financement par élève : 47,4 millions d’euros pour 1400 places à Palaiseau (91) et 38,7 millions d’euros pour 1200 places à Pierrefitte sur Seine (93). C’est 1600 euros/élèves de plus pour les élèves de ce lycée sélectif !
Pour alimenter en moyens ce nouveau lycée, le Rectorat pioche dans les lycées du bassin.
Le lycée Camille Claudel de Palaiseau voit disparaitre près d’une centaine d’heures de DGH et des postes. Le lycée Parc de Vilgénis de Massy va perdre un demi-poste d'infirmière, toujours au profit du lycée international.
La CGT Éducation soutien les mobilisations (grève, « nuit du lycée »…) des établissements du bassin de Massy-Palaiseau. Ils doivent conserver leurs moyens !
La CGT Éducation 91 appelle à participer à la manifestation du samedi 12 février 2022 qui partira à 10h30 du lycée Camille Claudel.
Evry, le 27 janvier 2022
Des mesures immédiates en direction des écoles et des personnels de l’Éducation Nationale de l’Essonne !
Nous accusons réception de la réponse de Monsieur le Directeur Académique au courrier que nous lui avons adressé le 18 janvier. Nous sommes surpris et indignés à la lecture des réponses qui ne prennent pas la mesure de la détresse professionnelle des enseignant.es de ce département, ni de leurs conditions de travail plus que dégradées.
Nous lui demandions d'entendre les revendications des personnels en envoyant un signal fort à la profession :
1°) Nous lui demandions la suppression des APC (pour la période actuelle dans un premier temps) pour l'ensemble des enseignant.es afin d'alléger la charge de travail, ce à quoi il répond : "Les directeurs d'école peuvent reporter les APC sur une période ultérieure". Ce n'est pas ce que les enseignant.es demandent !
Encore une fois, c'est une manière de se décharger sur les directrices, directeurs d'école. Quand et par quelle voie cette consigne a-t-elle été donnée ? N'est-ce pas là une manière de créer une division entre les collègues. Des collègues se sentiront "obligés" de maintenir les APC et d'autres oseront s'en affranchir, en fonction des circonscriptions et des situations. Non ! La consigne doit être uniforme. La crise sanitaire impacte toutes les écoles.
Les élèves de Lycée Professionnel ne sont pas des variables d’ajustements ! Depuis des mois, les élèves des Lycée Professionnel Mendès-France (Ris-Orangis) et LP Perret (Evry) attendent des réponses de la région sur leur devenir. En effet, le Bac Pro Technicien en Installation des Systèmes Énergétiques et Climatiques (TISEC) serait transféré brutalement au LP Perret d’Evry, qui n’a pourtant pas la place d’accueillir ces élèves. Le lycée Perret serait obligé de fermer des formations ou de transférer sa formation de maçonnerie. Il y a donc un réel risque de voir disparaître une offre de formation qui garantissait jusqu'à présent aux jeunes un avenir professionnel solide ! Des élèves, qui ont commencé leur formation iront la terminer dans une autre ville. Mme Pécresse aurait-elle envisagé cette option pour des élèves de lycée général ?
Amplifions la mobilisation !
Dans l’action le 20 janvier,
préparons une grève massive le 27 janvier !
Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle.
Les annonces faites par le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes. Néanmoins, elles ont montré que la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative a un impact fort, et que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.
Encore une fois, c’est par la presse, le dimanche soir, que les personnels ont été informés des conditions de la rentrée du lundi. Alors que le nombre de cas explosaient, le protocole était une nouvelle fois « allégé ». Le ministre passe visiblement plus de temps à mépriser ses personnels en parlant d'absentéisme pour parler d’arrêts maladies pendant une épidémie qu'à travailler sur un protocole pour protéger l'École, les personnels, les élèves et leurs familles.
Son protocole ne permet pas de protection efficace contre la circulation du virus, en revanche l'Ecole est complètement désorganisée. Les Professeurs des Ecoles qui assurent la direction de leur école, les personnels de la vie scolaire dans les collèges et les lycées se retrouvent surchargés par la gestion des cas contacts et le suivi des différents tests. La désorganisation des groupes classes ne permet plus d'enseigner. La situation chaotique ne permet pas aux familles de s'organiser et génère des tensions.
L’article 2-1 du décret n°82-453 précise "Les chefs de service [IEN dans les écoles, principal ou proviseur dans le 2nd degré], sont chargés, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre des délégations qui leur sont consenties, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité." Dans les collèges et les lycées , l’article R421-10 du code de l’Education renforce cela : " [le chef d’établissement ] prend toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, l'hygiène et la salubrité de l'établissement ;" Les locaux et les équipements doivent être installés et tenus de manière à garantir la sécuritéL es locaux doivent être tenus dans un état constant de propreté et présenter les conditions d'hygiène et de salubrité nécessaires à la santé des personnes Si vous constatez que les conditions sanitaires ne sont pas réunies, vous pouvez exercer votre droit d’alerte et /ou vous déclarer en droit de retrait :
Démographie des lycées : ça craque !
Notre région connait une forte progression démographique. Ni l’Education Nationale, ni le Conseil Régional n’ont mis les moyens pour y faire face. Pour cette rentrée, la région inaugure seulement deux lycées (Pierrefitte et Palaiseau). Concernant les profils de ces deux lycées, on peut remarquer une différence assez nette. Le lycée international de Palaiseau a la particularité de regrouper des territoires favorisés et un petit bout de Massy, un seul collège REP. Le territoire de Pierrefitte présente un profil exactement à l’opposé, avec assez peu de collèges non classés dans son secteur de recrutement.
Alors que le gouvernement occupe l’espace médiatique pour nous enfermer dans des débats autour des questions sanitaires ou sécuritaires, ce sont bien les revendications sociales et salariales qui sont au cœur des préoccupations des personnels en cette rentrée sociale. Face à la précarisation de l’Éducation (perte du pouvoir d’achat, recours aux personnels précaires…), il y a urgence à construire une forte mobilisation pour rompre avec les politiques d’austérité, obtenir sans attendre des revalorisations salariales importantes et sans contrepartie ou stopper la dégradation de nos conditions de travail.
Revalorisations salariales « historiques »… Vraiment?
JM Blanquer vante des augmentations de salaires «historiques». Pourtant, sa « prime d’attractivité » est très insuffisante pour rattraper le décrochage salarial lié à l’effet combiné du gel du point d’indice, de l’inflation et de l’évolution des cotisations sociales. La CGT Éduc’action dénonce autant son montant que sa forme (indemnitaire et non indiciaire) car sa « durée de vie » ne dépendra uniquement que de la volonté des prochains gouvernements. Elle laisse donc un goût amer aux collègues dont beaucoup n’auront plus de perspective d’augmentation. Enfin, que dire une fois de plus de de cette politique indemnitaire sources de concurrence et d’inégalités femmes/hommes par essence.
Pour un plan d’urgence dans l’éducation,
pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail et l’abrogation des réformes Blanquer !
Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre.
Toutes et tous en grève le jeudi 23 septembre !
A l’appel de l’intersyndicale éducation de la Région parisienne réunissant la
CGT Educ’action, FNEC FP-FO, FSU Ile-de-France et SUD éducation
Manifestation à Paris
Départ à 13h30 à JUSSIEU (Métro Jussieu)
La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public : refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée.
Bonne rentrée à tou·te·s
Bravo pour votre concours ! Bienvenu·es dans l’académie de Versailles et dans le département de l’Essonne!
Cette année qui mêle pour vous la formation professionnelle dans vos écoles et les cours à l’INSPE, est particulière et d’une très grande importance pour votre carrière d’enseignant·e.
La CGT est toujours aux côtés des personnels de l’Éducation nationale pour assurer leur défense et les aider à défendre leurs droits et les militantes et les militants sont présent·es dans les écoles, les collèges, les lycées, les services administratifs et bien sûr dans les INSPE.
Ils et elles vous apporteront les compléments d’information nécessaires. Nous serons à vos côtés, tout au long de l’année, comme nous le sommes pour tous les personnels de l’Éducation nationale.
A la CGT Education nous pensons que le collectif est un levier essentiel pour donner ou redonner du sens à notre métier. Il permet de porter haut et fort les valeurs émancipatrices de l'école en laquelle nous croyons, où toutes et tous, nouvelles et nouveaux comme expérimenté·es ont plaisir à venir enseigner.
Vous trouverez dans ce « 4 pages » quelques réponses à des questions que vous pourrez vous poser en tant que stagiaire.
Pour toutes vos questions,
n’hésitez pas à prendre contact avec nous !
En mars dernier, à la suite de plusieurs événements tragiques, le gouvernement annonçait un « grand plan » pour lutter contre les violences entre bandes de jeunes, phénomène qui touche particulièrement notre département. Malheureusement, dans le Comité Technique « Assistance Éducative » nous avons vu que ce n’était que des effets de manche et qu’il n’y a pas de moyens. En effet, alors que notre académie de Versailles connait toujours une explosion démographique avec 2 355 élèves supplémentaires dans les collèges et 5600 dans les lycées, alors qu’un nouveau lycée doit ouvrir dans notre département : il n’y a pas un seul poste d’Assistant·e d‘Education (AED) en plus, mais uniquement des redéploiements du 78 vers le 95 et le 91. L’Essonne recevant 4 postes.
Après deux années scolaires compliquées par la situation sanitaire, un plan d’investissement dans l’Education est indispensable pour l’année prochaine. En rendant plus d’un demi-milliard d’euros à Bercy, en dépensant des milliards pour la formation professionnelle par apprentissage au détriment des lycées professionnels, le gouvernement montre qu’il y a de l’argent ! Pour améliorer nos conditions de travail et nos salaires : mobilisons-nous pour imposer d’autres choix !
Plus d’élèves, moins de postes !
Pour la rentrée prochaine, il y aura 966 élèves supplémentaires dans les écoles, 800 en collège et 1764 dans les lycées. Depuis des années, nous ne sommes pas dotés à la hauteur de la démographie. Dans les collèges et les lycées, uniquement pour maintenir les taux d’encadrements de la rentrée 2016, il manque 250 postes ! Dans le 1er degré, la crise sanitaire actuelle le démontre suffisamment, les moyens de remplacement sont insuffisants.
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Depuis plus d’un an le monde entier est bouleversé par la pandémie de Covid -19 . Cette crise est multiple et a de nombreuses conséquences dans le domaine de la santé en premier lieu, mais aussi sur les questions économiques et sociales ainsi que sur le plan de la démocratie. Elle a mis en avant les limites et les conséquences désastreuses de décennies de politiques libérales menées pour le seul profit des intérêts capitalistes. Chaque jour, nous mesurons l’acharnement que ses chiens de garde mettent en œuvre pour inventer de nouvelles contraintes et de nouvelles diversions afin de masquer leurs échecs face à la gestion de la pandémie. Au lieu de tout mettre en œuvre pour s’unir, au niveau planétaire, afin de se concentrer sur l’éradication du virus, les réflexes des tenants du capitalisme demeurent les mêmes : Tout faire, quoi qu’il en coûte, pour continuer l’accumulation des profits tout en tentant de réduire les libertés.
Plus d’un an après le « On est prêt ! » de Jean Michel Blanquer, la hiérarchie de l’Education Nationale n’est toujours pas préparée. Depuis des mois, le Ministre Blanquer et ses porte-paroles zélés refusaient obstinément d’évoquer et de préparer cette hypothèse. Ils avaient fait le choix de sacrifier la santé des personnels, des élèves et de leurs familles pour privilégier l’économie.
Depuis des mois, le Ministre Blanquer et ses porte-paroles zélés refusaient obstinément d’évoquer et de préparer cette hypothèse. Ils avaient fait le choix de sacrifier la santé des personnels, des élèves et de leurs familles pour privilégier l’économie. Le gouvernement ne peut plus nier la situation sanitaire dans l’Ecole pour éviter d’avoir à prendre les mesures nécessaires. Les écoles et les établissements vont fermer en catastrophe et rien n’est prêt.
L’École inclusive soutenue par le ministère est actuellement un véritable laboratoire de précarisation. Les 11 0000 personnels AESH qui accompagnent un nombre croissant d'élèves en situation de handicap sont soumis à des conditions de vie et de travail extrêmement précaires.
Ce cadre défavorable permet à certaines directions (Dasen et établissements) de dégrader encore les conditions de travail des AESH. Cette politique de gestion purement comptable et déshumanisée nuit à l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Un salaire en dessous du seuil de pauvreté, l’enchaînement de CDD pour un futur CDI… Tout ceci laisse les AESH dans la précarité, sans aucune formation qualifiante ni diplômante pour remplir leurs missions !
À ces difficultés s’ajoutent de fortes et légitimes inquiétudes sur l’avenir des AESH, sur la pérennité de leurs missions et leurs perspectives de carrière, inexistantes à ce jour. À nous collectivement d’imposer nos revendications. Il y a urgence.
La crise sanitaire a démontré que les Services publics étaient indispensables à notre société, à tou∙tes les usager·ères et particulièrement aux plus fragiles. Cette crise a aussi souligné le manque criant de moyens pour leur bon fonctionnement. Si les services hospitaliers sont saturés, c’est avant tout parce qu’ils subissent des années de restrictions budgétaires. De même, si le protocole sanitaire est difficilement applicable dans l’Éducation nationale, c’est parce qu’il manque des personnels et des locaux. Tout ceci entraine une augmentation de la précarité dans toute la Fonction publique. C’est préjudiciable pour tout le monde et fait reposer l’effort principalement sur les seul·es agent·es.
La CGT est à votre côté et organise plusieurs réunions d'informations en visio pour les collègues qui sont intéressé·es ou qui doivent faire ce mouvement.
Nous organisons deux réunions (en visio)
le mercredi 7 avril à 10h et 14h.
Inscrivez vous en nous écrivant à 91@cgteduc.fr, ces réunions sont ouvertes à tous. Nous pourrons ainsi vous épauler et vous conseiller dans l'élaboration de votre mouvement.
N’hésitez pas à consulter notre site et la page dédiée au mouvement départemental 2021. Vous y retrouverez une présentation détaillée de la circulaire, une présentation du barème et une FAQ.
N’hésitez pas à consulter notre 4 pages «aide au calcul du barème »
Pendant que le Gouvernement déverse des dizaines de milliards pour aider les entreprises du CAC 40 à maintenir leurs profits, les retraités vivent de plus en plus mal.
Ils subissent une dégradation importante de leur pouvoir d’achat et leur niveau de pension ne cesse de se détériorer.
L’évolution du coût de la vie entraîne une explosion de la pauvreté intergénérationnelle et notamment au niveau des retraités et personnes âgées.
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Communiqué des représentant·es des personnels de la CGT, de la FSU, de l'UNSA au Comité d'Hygiène de Santé et des Conditions de Travail ( CHSCT 91)
Ce matin, un CHSCT devait se tenir (en distanciel).
Les membres CGT, UNSA, FSU ont décidé de ne pas siéger pour dénoncer les manquements en matière de santé et de sécurité, le manque de dialogue social et le manque de prise en compte de la réalité du terrain et ont adressé au DASEN une déclaration (disponible ici) précisant les raisons de cette décision. Nous avons également interpellé le Préfet. Suite à l'absence de quorum, le DASEN est contraint de reconvoquer les membres du CHSCT-D sous huit jours.
Nous découvrons que le Ministère de l’Education a rendu plus d’un demi-milliard d’euros à Bercy. Nous ne sommes plus donc dans « un cadre contraint imposé par Bercy » mais bien dans des choix délibérés ! Pour la rentrée prochaine, il y aura 1764 élèves supplémentaires en lycée et 800 en collège. Uniquement pour maintenir les taux d’encadrements de la rentrée 2016, il manque 250 postes ! Pourtant, après deux années scolaires compliquées par la situation sanitaire, un plan d’investissement dans l’éducation était nécessaire pour l’année prochaine !
CGT, CFE-CGC, CFTC, FSU, UNSA, et FO, appellent à poursuivre la mobilisation pour la défense de la Bourse du Travail d’Evry
Rassemblement Mercredi 24 mars à 12H00
Devant la marie d’Evry – Place des Droits de l’Homme
Hier, la mobilisation a été très importante avec plus de 450 personnes rassemblées. La délégation CGT, CFTC, FSU, UNSA, FO a rencontré le directeur du cabinet du préfet qui a indiqué sa volonté de jouer son rôle de médiation avec la mairie d’Evry. Pour autant, rien n’a avancé, rien n’est réglé !
Mercredi prochain, nous devons être encore plus nombreux pour faire pression sur la Mairie d’Evry et sur le Conseil Départemental.
Nous devons être très nombreux à défendre l’exercice
et la liberté syndicale !
C’est l’avenir de ce lieu de rencontre et d’échange des élus et syndiqués, de défense des salariés qui est en jeu.
N’hésitez pas à signer et à faire signer la pétition intersyndicale :
Mobilisons-nous pour l’Éducation dans l’Essonne !
Alors que les personnels se mobilisent depuis la rentrée pour exiger des moyens pour faire face à des conditions de travail de plus en plus dégradées, la direction académique de l’Essonne prépare des coupes sombres dans les heures, les moyens et les postes pour la rentrée 2021. Les effets négatifs des réformes Blanquer se font sentir, dans un contexte sanitaire qui pèse lourdement sur les équipes. Dans les lycées et les collèges, il y aura 2563 élèves supplémentaires, et pour autant des postes sont supprimés. De plus, il manque des centaines de postes pour maintenir les taux d’encadrements. La direction académique impose une forte hausse des heures supplémentaires qui vont donc venir s’ajouter à la charge de travail des enseignants, déjà épuisante.
La Bourse du travail d’Évry doit rester ouverte !
Après 5 ans d’incertitude lié à l’impossibilité de dialoguer avec le Conseil Départemental la Bourse du travail d’Évry est à nouveau menacée de fermeture suite au passage de la Commission communale de sécurité ! L’intersyndicale appelle à un rassemblement le 17 mars devant la Préfecture de l’Essonne pour défendre ce lieu d’accueil de tous les salarié-es de notre département. Le Conseil départemental doit prendre ses responsabilités.
Rassemblement le 17 mars à 12h00
Boulevard de France – Évry
Nous devons être très nombreux à défendre l’exercice
et la liberté syndicale !
C’est l’avenir de ce lieu de rencontre et d’échange des élus et syndiqués, de défense des salariés qui est en jeu.
N’hésitez pas à signer et à faire signer la pétition intersyndicale :
N’hésitez pas à télécharger le flyer du collectif « Plus Jamais Ça Essonne » dont la réunion publique est ce samedi 13 mars à 14 h à la Maison des Syndicats à Evry. Elle sera rediffusée en Live Facebook.
Pour des raisons de fluidité, les micros seront coupés, mais vous pourrez interagir (commentaires, questions ...) en écrivant sur le panneau Conversation ("Chat") de zoom ou les commentaires de Facebook.
Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas non plus la Saint Valentin ou la fête des mères… C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité !
Cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité entre les femmes et les hommes, particulièrement au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en moins !
Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15 h 40.
Lire la suite et télécharger le tract
Quand les vieilles recettes fabriquent les mêmes catastrophes
Journée de grève et d’action le 4 février 2021
La gestion de la crise sanitaire et ses conséquences n’en finissent pas de plonger la population dans le désarroi. Cette situation est accentuée par des années de politiques d’austérité aux conséquences sociales désastreuses.
Pourtant pas de changement de cap gouvernemental et une seule volonté affichée : soutenir les entreprises avec les millions du plan de relance et rien pour les salarié·es.
La pandémie n’a pas modifié le capitalisme, elle le conforte : plans de suppressions d’emplois, multiplication de fermetures d’entreprises ou restructurations, réduction des services publics... Le tout soutenu par les dispositions de la Loi Travail.
Le Collectif Plus Jamais de l'Essonne (PJC91) appelle à un rassemblement le samedi 30 janvier 2021 à 10 heures Place des droits de l'homme à Evry.
Avec la Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale, le Collectif PJC91 exige le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi dite « Sécurité globale », le retrait du Schéma national du maintien de l'ordre (SNMO) et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l'information.
Des conditions de travail dégradées !
Un protocole sanitaire inefficient, de la fatigue, de l’épuisement !
Des menaces sur l’educ prio !
Des dotations dans les collèges et les lycées qui s’annoncent en baisse(+ 8 805 élèves dans l’académie de Versailles, - 40 Etp enseignants) alors que les retards scolaires n’ont cessé de croître avec la crise sanitaire !
Une dotation globale mensongère dans le 1er degré dont se sert le ministère pour communiquer en taisant que bon nombre de postes seront des demi-moyens.
Un budget loin de traduire une ambition éducative, un état de fatigue de tous les personnels jamais atteint, un épuisement dû à des années de dégradation des conditions de travail... Les personnels de l’Éducation expriment de fortes attentes et ont des exigences. Cependant, entre atermoiements et improvisation permanente, Jean-Michel Blanquer reste sourd à leurs aspirations et à nos revendications. Alors qu’il y a urgence, il persiste à ignorer la situation dans les établissements pour les personnels et les élèves et poursuit sa politique destructive.
AVEC LA CGT ÉDUC’ACTION, REVENDIQUONS :
- des revalorisations salariales qui concernent l’ensemble des personnels sans exception et sans contreparties ;
- un plan pluri-annuel de revalorisation afin d’obtenir un rattrapage des pertes salariales subies depuis des décennies ;
- une revalorisation salariale immédiate de 400 €, une hausse de la valeur du point d’indice et une amélioration des grilles indiciaires.
Madani est élève en bac pro logistique au lycée Alexandre DENIS. Il a obtenu son CAP en juin 2020. C’est un élève exemplaire dans son comportement et sa volonté de réussir. Il est très respectueux des règles et des personnes.
Présent et scolarisé depuis 2017 sur le territoire, il avait fait une demande de titre de séjour étudiant avec le Réseau Education Sans Frontières. La préfecture a refusé de le régulariser au motif que sa durée de séjour en France était trop courte et lui a délivré une obligation de quitter le territoire en 2019.
Le 13 janvier 2021, Madani se présente à la police où il doit être entendu comme simple témoin suite à un dépôt de main courante. ldentifié comme ayant reçu une OQTF en 2019, il est retenu toute la journée pour attendre la décision de la préfecture de l’Essonne. Celle-ci lui délivre une OQTF avec un délai de 48 heures pour faire appel.
Nous, signataires, considérons cette retenue déloyale et la décision de la préfecture abusive. Nous appelons au soutien de Madani et à la prise en compte par la préfecture de son exemplarité sur le plan scolaire et personnel. Nous demandons l’annulation de l’OQTF et la délivrance d’un titre de séjour.